L’IMPACT DES RÉSAUX SOCIAUX SUR LA SANTÉ MENTALE ET LA SOLITUDE DES INDIVIDUS DANS LES PAYS FRANCOPHONES



Par rapport à la première interaction avec l'IA dans l'article précédent, nous avons décidé cette fois-ci d'aller plus loin dans le processus de création en incorporant de nouveaux outils et de nouvelles procédures. Dans le dernier article, le travail consistait principalement à voir quelles étaient les possibilités du CHAT GPT, quelles étaient ses forces et ses limites en termes de fourniture de données, de description d'informations et de réponse à des propositions qui remettaient en question ses prémisses.

Comme nous l'avons vu, le CHAT GPT n'est pas en mesure de fournir des données concrètes ou des informations spécifiques, à moins qu'elles ne soient de nature générale et ne fassent pas l'objet de controverses ou d'oppositions. Nous avons donc décidé de changer de processus et d'utiliser cette intelligence artificielle comme support pour d'autres types d'IA, que nous présenterons. 

Le sujet de ce nouvel article est le débat sur l'impact des réseaux sociaux sur la santé mentale et la solitude des individus dans les pays francophones

S'ils sont un outil auquel il est difficile d'échapper, car ils occupent une place importante dans nos vies, leurs bienfaits ont aussi une face cachée, qui peut conduire à l'addiction et à des comportements néfastes chez les utilisateurs. L'étude de cet article s'est particulièrement concentrée sur les usages effectués par les jeunes francophones dans les pays européens. 

La procédure de construction de cet article a été la suivante :


1.

Tout d'abord, une fois le sujet a été choisi, nous avons dû compiler les données et la bibliographie existantes. Comme il s'agit d'un sujet d'actualité dont on parle beaucoup, nous devions proposer un article qui fournisse des données réelles et des idées concrètes sur le sujet. 

CHAT GPT seul n'allait pas pouvoir y parvenir, car pour l'instant, dans sa manière de s'exprimer, il se perd dans les généralisations et les idées politiquement correctes. 

Pour cela, nous nous sommes tournés vers une autre intelligence artificielle, PERPLEXITY.

Notre première interaction avec elle a été d'introduire le sujet. Sa réponse a été générale mais très efficace, puisqu'elle nous a fourni plusieurs articles présentant la question.





2.
Cependant, afin de rendre l'article plus complet, il était nécessaire de développer ces informations. Ainsi, les interactions suivantes avec PERPLEXITY ont été réalisées afin de fournir des données plus spécifiques sur chacune des parties de l'article.

La structure que l'article que nous cherchions à faire était la suivante :

A) Une introduction contextualisant le sujet des réseaux sociaux.
B) Une première partie répondant aux causes de l'utilisation obsessionnelle des réseaux sociaux. Pourquoi cela se produit-il ?
C) Une deuxième partie traitant des conséquences possibles de ce type d'utilisation : Quelles sont les répercussions de ce type d'utilisation ?
D) Une troisième partie abordant les mesures de contrôle et de prévention de l'utilisation obsessionnelle des réseaux sociaux.
E) Une dernière conclusion.

Avec tout cela, plusieurs interactions ont été menées avec l'IA afin qu'elle puisse traiter séparément chacune des parties qui structureront notre futur article.








3.
Avec les informations schématiques et résumées que PERPLEXITY fournit pour chaque thème, toutes les sources utilisées et leur lien direct avec les articles sont également indiqués.

L'étape suivante a consisté à compiler tous les articles fournis avec l'IA et à les structurer en fonction de la partie à laquelle ils correspondent. 

Les sources proposées étaient très diverses, allant d'articles journalistiques et numériques à d'autres sources plus académiques. 

L'étape suivante a consisté à soumettre tous ces articles à une autre IA, RESOOMER, à qui il a été demandé de résumer les idées principales de chaque article. 

L'IA a répondu efficacement, en étant capable de réguler la longueur du résumé et en conservant les données et informations spécifiques qui nous intéressaient pour l'article, que CHAT GPT n'aurait pas été en mesure de traiter de la même manière.

Une autre IA a également été utilisée pour extraire les idées principales de certains articles académiques au format PDF, beaucoup plus longs et difficiles à traiter, CHAT PDF.

Ce dernier, en particulier, avait une interface très pratique et résumait plus clairement et plus facilement que RESOOMER, en ajoutant les parties du texte d'où chaque idée avait été extraite.

D'autre part, la possibilité de dialogue avec l'IA offerte par CHAT PDF rend l'expérience de l'utilisateur plus interactive et permet d'extraire des informations plus complètes et personnalisées.






4.
L'étape suivante, avec toutes les informations résumées et structurées en parties, consistait à retourner au CHAT GPT et à lui demander de rédiger un article avec tous les schémas rassemblés sur le sujet. 



Mais le résultat a posé plusieurs problèmes :

Tout d'abord, CHAT GPT  n'a pas inclus de pourcentages ou de données dans sa première tentative d'article. Quand nous lui avons demandé de les inclure, sa réponse a simplement été de soumettre à nouveau le même article mais d'ajouter les données à la fin, dans une nouvelle section qu'il avait lui-même créée (et qui n'était pas incluse dans la structure initiale que nous lui avions demandé de créer) intitulée DONNÉES SUPPLÉMENTAIRES.





5.
Pour résoudre ce problème, de nouvelles interactions avec le chat ont tenté de l'amener à inclure ces chiffres dans l'article, et non dans une section séparée. 

La réponse était optimale car elle répondait à la demande, mais les chiffres qu'elle introduisait n'étaient pas adéquats. CHAT GPT a produit un article incluant des chiffres qui ne répondait qu'aux années, faisant une chronologie des faits qu'il présentait, mais qui était redondant, insuffisant et inefficace en termes d'information. 





6.
Une autre solution pour y remédier a été de créer l'article en plusieurs parties. De cette manière, nous pouvions lui demander spécifiquement d'entrer les faits et les chiffres qui nous intéressaient dans chacune d'elles. 



Cependant, bien qu'il ait pu les introduire séparément, au niveau de l'écriture, ils étaient très forcés et peu naturels, les associant à des idées qui ne correspondaient pas du tout.

Nous avons pu prouver que cette IA n'est pas capable de traiter l'information par les mots de la même manière que l'information fournie par les chiffres et les pourcentages.



7.
Enfin, pour l'article final, nous avons choisi d'éditer le texte nous-mêmes, en incorporant les données de manière personnelle afin qu'elles aient un sens par rapport à ce qui était raconté.

En outre, le sujet étant les conséquences négatives de l'utilisation obsessionnelle des réseaux sociaux, nous leur avons également demandé de réécrire l'article d'un point de vue qui inclurait des idées favorables sur le sujet. 

CHAT GPT l'a fait, mais sa programmation optimiste et pleine d'espoir a fini par écarter bon nombre des idées les plus controversées de l'article précédent (comme celle relative à l'isolement et aux éventuelles pensées suicidaires). 

En conséquence, seules quelques idées ont été récupérées dans le nouvel article, qui ont été personnellement incluses dans les sections introduction et conclusion.

D'autres types d'édition ont également été effectués, comme la suppression de plusieurs parties qui exprimaient les mêmes idées sans rien apporter de nouveau. La répétition abusive de mots a également été corrigée, en particulier "réseaux sociaux", que CHAT GPT n'a pas utilisé d'une manière qui rende le texte facile à lire.








                                 ARTICLE:


Surmonter l'Obsession des Réseaux Sociaux : Causes, Conséquences et Solutions

Au fil des années, l'utilisation obsessionnelle des réseaux sociaux est devenue un sujet de préoccupation croissant. Avec l'avènement des smartphones et des plateformes en ligne au début des années 2000, cette tendance s'est rapidement amplifiée. L'utilisation obsessionnelle des réseaux sociaux est devenue une préoccupation majeure pour la santé mentale dans notre société moderne. Alors que ces plateformes offrent une connectivité instantanée et une multitude de contenus attrayants, elles peuvent également entraîner une dépendance néfaste. Dans cet article, nous explorerons les causes sous-jacentes de cette obsession, ses conséquences sur la santé mentale, ainsi que les mesures préventives pour y faire face.

Les réseaux sociaux favorisent la création de communautés virtuelles, offrant un espace d'expression et de partage pour diverses cultures et opinions. Ils facilitent également la diffusion d'informations pertinentes et la sensibilisation à des causes sociales. Elles ont révolutionné notre manière de communiquer et d'interagir, offrant une connectivité instantanée et une diversité de contenus. Cependant, le 83% de la génération Z francophone déclarent que les réseaux sociaux peuvent avoir des conséquences sur leur santé mentale. Les jeunes de 16 à 25 ans préfèrent Snapchat, suivi par Instagram, Facebook, et TikTok. Ils utilisent les réseaux sociaux principalement pour discuter avec des amis, tandis que 36% les utilisent également pour le travail.

Plusieurs facteurs contribuent à l'utilisation obsessionnelle des réseaux sociaux. L'accessibilité précoce aux smartphones et aux plateformes en ligne crée une dépendance dès le plus jeune âge. De plus, l'utilisation des réseaux sociaux comme outil de travail et le besoin de contact constant contribuent à renforcer cette obsession. En outre, l'illusion de contrôle et la régulation des émotions par le biais des interactions en ligne peuvent conduire à une utilisation excessive et compulsive de ces plateformes. 

Ce fait peut avoir des répercussions néfastes sur la santé mentale des individus. Elle est associée à une diminution de l'estime de soi, une augmentation de l'anxiété et de la dépression, ainsi qu'à des pensées suicidaires. De plus, elle peut entraîner une perte de concentration, une altération des capacités cognitives et une diminution des interactions sociales hors ligne, contribuant ainsi à l'isolement et à la solitude.

Pour une utilisation saine des réseaux sociaux, il est important d'établir des limites de temps et de diversifier ses activités. La pleine conscience peut aider à maintenir un comportement en ligne équilibré, en identifiant les déclencheurs de l'utilisation excessive. En outre, les plateformes peuvent mettre en place des outils de contrôle parental pour soutenir une utilisation responsable, tout en préservant la liberté d'expression. De plus, il est important de diversifier ses activités hors ligne pour réduire la dépendance et de rechercher un soutien professionnel si nécessaire.

En conclusion, les réseaux sociaux représentent une évolution significative dans notre façon de communiquer et de partager des informations. Malgré les préoccupations concernant leur impact sur la santé mentale, leur potentiel positif en matière de connectivité et d'expression ne peut être ignoré. En comprenant les avantages et les risques associés aux réseaux sociaux, il est possible de promouvoir une utilisation équilibrée et responsable de ces plateformes dans notre société moderne.


                                                                                                  BIBLIOGRAPHIE


ASSELIN, Christophe (2021) Comment les jeunes utilisent les réseaux sociaux en France. Extrait de:https://blog.digimind.com/fr/tendances/comment-les-jeunes-utilisent-les-reseauxn-france#:~:text=Les%2016%2D25%20ans%20utilisent,informer%20(74%25%2D73%25).


COUBERT, Didier; FOURQUET-COURBET, Marie-Pierre; AMATO, Stéphane (2020). “ Addictions ” et comportements problématiques liés à Internet et aux réseaux sociaux: Synthèse critique des recherches et nouvelles perspectives. Extrait de: https://amu.hal.science/hal-02616325/document

TOSCO, Katia (2019) Résaux sociaux et santé mentale. Extrait de: https://waisso.com/social-media/reseaux-sociaux-et-sante-mentale-les-reseaux-sociaux-nous-font-ils-du-bien/

TROTZENSKO, MARGAUX (2023) 7 conseils pour sortir de l’addiction aux réseaux sociaux. Extrait de: https://www.la-clinique-e-sante.com/blog/addictions/reseaux-sociaux







Comentarios

  1. Tu as fait une utilisation très professionnelle des outils d'IA. Bonnes réactions à leurs limites et capacités. Chapeau !

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